mardi 25 mai 2010

Les belles histoires de l'oncle Djé - Les Walpok en Irlande (3)

Quand Wallonie Poker descend sur le Temple Bar !



Pour ce dernier jour à Dublin, nous avons décidé de faire honneur aux pubs locaux et, après une journée de farniente à l'hôtel, toute la petite troupe s'est entassée dans deux taxis afin d'aller goûter les breuvages locaux si réputés.

Pour ne pas se perdre, nous indiquons à nos camarades de l'autre taxi que nous nous retrouverons dans l'établissement nommé "Temple Bar" ... Ils mettront près de deux heures à nous retrouver car dans le quartier, chaque pub arbore fièrement la même enseigne : "Temple Bar" !

Force est d'avouer que pour un gars qui n'aime pas trop ni la foule, ni la guindaille, j'ai passé une soirée superbe. Est-ce la musique, omniprésente dans les pubs et au-dehors ? Est-ce la convivialité des Irlandais et des nombreux étrangers en goguette, d'une gentillesse inégalable ? Est-ce la qualité des whiskys locaux ? Ou bien est-ce encore le plaisir jubilatoire de Mohand, Patrice, Pascal et les autres ?
"Un peu de tout" serais-je tenté de répondre à l'instar d'une vieille pub sur les fromages belges.

La nuit fut longue, interrompue seulement par la fermeture des pubs (3h du mat pour celui que nous avons quitté en dernier). Entre la partie de belote jouée sur un coin de table avec des cartes représentant les quartiers de Dublin, les discussions animées autour du poker, des filles et de la qualité des breuvages, les encouragements prodigués au chanteur/guitariste/harmoniciste qui "mouillait sa chemise" avec un enthousiasme communicatif et même les douze petits pas de danse accordés de bonne grâce à une fêtarde insistante (saperlotte, je n'avais pas dansé depuis des années !) ... je n'ai pas vu le temps passer et, franchement, si un peuple possède le sens de la fête, c'est bien le peuple irlandais.

Ah ça buvait, ça riait, ça draguait et ça dansait ! Mais sans une échauffourée, sans un mot de travers. Un seul mot d'ordre : "enjoy !".

Même si nous étions bien imbibés au retour, j'ai tout de même remarqué la cohorte de taxis qui attendait à la sortie des bars ... et la police discrète  qui veillait à ce que le retour lui-même se passe dans les règles de l'art, évitant ainsi les regrets du lendemain, quand on lit les faits divers dans le journal du matin.

J'ai ai aimé l'Irlande et décidément, j'adore les Irlandais !

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