vendredi 28 octobre 2011

Le concept de la chenille


En farfouillant sur le net, je suis tombé ce matin sur l'extrait d'un livre paru récemment : "The Mental Game of Poker" de Jared Tendler, coach mental pour joueurs et sportifs, et Barry Carter, journaliste de Pokernews


Ce concept de la chenille consiste à donner une note à chacune de vos décisions (de 1 à 100) pour ensuite les reporter sur un graphique comme celui-ci :


Vous vous apercevrez inévitablement que votre graphique aura la forme d'une cloche, ou d'une chenille.


Ca n'a l'air de rien mais comprendre ce graphique est sans doute déjà un grand pas dans votre progression en tant que joueur. En effet, cette jolie chenille nous démontre que notre jeu n'est JAMAIS parfait et que nous alternons un jeu plutôt correct (le plus souvent) avec des éclairs de lucidité géniale (de temps en temps) et des moments de confusion mentale dont votre égo déteste se souvenir ! 
Cet état de faits n'est pas propre aux joueurs de poker : tous les sportifs alternent les gestes parfaits avec des gestes corrects et des gestes carrément nuls.

Le plus souvent, un joueur sérieux essaiera d'améliorer son meilleur jeu. Il apprendra de nouvelles techniques, étudiera son ICM, ses éventails de push, de call, de vol, etc etc ...
En se limitant à cette forme d'apprentissage, il "aplatira" quelque peu son graphique, transformant une partie de son B Game en A Game.

Une chenille fera mieux ! Pour avancer, ce petit animal s'accroche d'abord à ses pattes avant et fait évoluer ses pattes arrières, formant une cloche de plus en plus caractérisée.


Ensuite, elle avancera ses pattes avant (en accrochant ses pattes arrière), aplatissant ainsi la cloche ... avant de recommencer le processus.

Notre progression et notre étude tireraient donc avantage à s'inspirer de Dame Nature : en alternant nos efforts entre l'amélioration de nos techniques et la correction de nos faiblesses, nous obtenons un mouvement ... vers un meilleur poker.

Cette méthode a aussi l'avantage de nous rappeler à tout moment que nous ne sommes pas des surhommes et que, quel que soit notre niveau ou notre discipline, nous alternerons toujours notre A Game, B Game et Z Game.

Vous croyez que c'est de là que vient l'expression "y a quelque chose qui cloche dans mon jeu"  ?

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